Entre métropoles buissonnières et campagnes urbaines
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L’intérêt grandissant pour la nature en ville, la fabrication des paysages et l’agriculture de proximité contribue à modifier fortement le regard sur ces marges indéfinies que l’on appelait autrefois péri-urbain, suburbs ou rurabinité. Un groupe de travail piloté par la FNAU (Fédération nationale des agences d’urbanisme) parle désormais de « campagne urbaine », soulignant ainsi par cet oxymore, la nécessité de réexaminer ces franges, de les appréhender de façon dynamique et renouvelée et d’en faire un levier d’innovation pour fabriquer de nouvelles politiques territoriales.
A partir d’expériences en cours, le groupe de travail souligne la nécessité de :
> aborder les campagnes urbaines par les modes de vie pour dépasser les discours stériles du mitage et la fracture spatiale,
> inventer un récit commun, comme celui de « la ville archipel » pour le Pays de Rennes, « la métropole buissonnière » de l’agglomération d’Amiens, « l’attitude ligérienne » pour le Pays de Loire,
> promouvoir de nouvelles approches couplant développement territoriale intégré, responsabilisation collective des acteurs et approche par la qualité,
> se placer dans une logique d’expérimentation, de capitalisation et de passage à l’échelle.
Les Champs urbains, SCOT Pays Rennais, © Audiar